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Communiqué de presse

Enquête annuelle Women in Business de Grant Thornton : 31% des femmes dans le top management mondial

Anvers - Le réseau indépendant d’auditeurs, d’experts-comptables et de bureaux-conseils Grant Thornton a réalisé une enquête mondiale à propos de la diversité des genres dans le top management des sociétés. Les femmes y sont représentées à hauteur de 31%.

90% des entreprises comptent au moins 1 femme à un poste de cadre supérieur. En particulier, le nombre de femmes à des postes de management opérationnel est en augmentation. Une faible majorité des personnes interrogées affirme que la COVID-19 a eu un impact plutôt positif sur le nombre de femmes top managers, bien que les opinions soient partagées à ce sujet. Selon Grant Thornton, il est essentiel de poursuivre les efforts de manière active et déterminée afin d’œuvrer à une meilleure égalité des genres à la tête des entreprises. Les chiffres démontrent qu’elle est un moteur de performance.

31% des positions de cadres supérieurs dans le monde sont occupées par des femmes. Ce chiffre est à comparer à 29% en 2020 et 25% en 2017. 90% de toutes les entreprises de taille moyenne au monde comptent au moins 1 femme à un poste de cadre supérieur, contre 87% l’an dernier et 66% en 2017. Cela implique que dans 10% d’entre elles, les femmes sont tout simplement absentes du top management. En Union Européenne, 85% des sociétés de taille moyenne ont minimum 1 femme parmi les cadres supérieurs. C’est ce qu’il ressort du rapport de l’enquête mondiale Women in Business de Grant Thornton. Avec ses 5 000 participants d’entreprises moyennes issues de 29 pays, il s’agit d’une des plus vastes études mondiales au sujet de l’égalité des genres dans le senior management.

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Comme indiqué sur le graphique, 25% des femmes étaient représentées dans le top management en 2017. Cette proportion a connu une stagnation l’an dernier à 29% (en glissement annuel). En 2021, la barre des 30% a finalement été franchie. On peut raisonnablement s’attendre à une représentation de 33%, soit un tiers, (et plus) des femmes à des postes de cadres supérieurs au niveau mondial. Il y a naturellement des disparités régionales. Les Philippines tiennent le haut du pavé avec 49% de femmes dans le senior management. Le continent africain affiche un chiffre de 39%, l’Amérique Latine 36% et l’Amérique du Nord 33%. L’Union Européenne compte 34% de femmes dans les fonctions de cadre supérieur. La seule région qui reste sous la barre des 30% est l’Asie-Pacifique, qui atteint 28%.

Les femmes ont surtout renforcé leur présence dans les fonctions de management opérationnel, comme le montre l’enquête de Grant Thornton. Le nombre de femmes CEO a atteint 26% (contre 20% en 2020). 36% des CFO sont des femmes contre 30% l’année dernière. 22% des postes de COO sont occupés par une femme, en comparaison avec 18% en 2020. Les responsables RH ont connu une tendance inverse. Les femmes y sont représentées à hauteur de 38%, c’est 2% de moins qu’un an plus tôt.

Le point d’inflexion de 30% est atteint

« Selon nous, le palier de 30% constitue un tournant décisif », commente Ria Verheyen, Managing Partner de Grant Thornton en Belgique. « À partir de 30%, le processus de décision change. Notre prévision est qu’un niveau de 31% sera le catalyseur d’une accélération de l’évolution positive de la diversité des genres dans le senior management. Il sera également synonyme d’une mutation durable. Il a été démontré sans équivoque qu’un minimum de 30% de femmes à des postes dirigeants constitue une différence significative en termes de profitabilité et de parts de marché d’une organisation. Une diversité accrue signifie une variété de visions et de perspectives au sommet de l’entreprise. Avec pour conséquence que celle-ci est mieux parée pour faire face aux incertitudes, elle est par conséquent plus agile », complète Rita Verheyen.

L’impact de la COVID-19 sur le nombre de femmes dirigeantes

Une faible majorité des personnes interrogées pense que les nouvelles habitudes de travail qui découlent de la pandémie devraient avoir un impact positif sur les possibilités de carrière des femmes dirigeantes. Un avis non partagé par 45% des participants qui estiment le contraire. Selon les données des Nations Unies, les femmes accomplissaient trois fois autant de tâches ménagères (non rémunérées) que les hommes avant la pandémie. Il est de plus en plus évident que la COVID-19 devrait renforcer cette inégalité et que des tâches complémentaires s’ajouteront à l’agenda des femmes, notamment la garde des enfants et l’enseignement à distance lorsque les écoles sont fermées.

Dans l’étude réalisée par Grant Thornton, 92% des entreprises mondiales affirment prendre des mesures afin d’assurer l’engagement et l’inclusion de leurs collaborateurs en période de pandémie. Le télétravail faisant désormais partie des routines de travail bien rôdées, les employeurs affichent davantage de flexibilité par rapport aux modalités de fonctionnement de leurs collaborateurs, en d’autres mots quand, comment et d’où ils exercent leur activité professionnelle.

« Il est fondamental de rester concentré sur les politiques de diversité et d’inclusion », ajoute Rita Verheyen. « Il y a encore du pain sur la planche. Les organisations doivent poursuivre leurs actions pour permettre aux femmes de concrétiser leurs ambitions. Les dirigeants de nos entreprises doivent réellement s’engager sur la voie du changement à long terme et mettre en œuvre des actions délibérées et ciblées. »

Quels attributs du leadership sont les plus importants aujourd’hui ? Et dans 10 ans ?

L’enquête s’est également penchée sur les caractéristiques du leadership qui sont les plus importantes en cette année 2021 et à l’horizon 2030. Dans le premier cas, les 5 000 personnes interrogées à travers le monde ont mentionné l’innovation, la capacité d’adaptation, la résilience et la propension à collaborer comme les quatre attributs les plus importants du leadership d’aujourd’hui. Il est frappant de noter qu’à l’horizon 2030, l’audace de prendre des risques est reprise au rang des caractéristiques essentielles du leadership, il remplace ce faisant la résilience.

La méthodologie

Ce rapport est basé sur les réponses de 5 000 CEO, Managing Directors, Présidents et autres décisionnaires senior de sociétés de taille moyenne situées dans 29 pays, car ces dernières sont le pouls de l’économie. Il s’agit d’une des plus vastes études sur le sujet au niveau mondial.
Elle a été réalisée durant le dernier trimestre de l’année 2020. La définition d’une entreprise de taille moyenne varie en fonction du marché. En Europe, il s’agit principalement d’entreprises de 50 à 500 collaborateurs. En Chine par contre, le concept de taille moyenne réfère à un chiffre d’affaires compris entre 5 millions et 500 millions de dollars. Aux Etats-Unis, ce sont plutôt des sociétés de taille moyenne avec un chiffre d’affaires de 100 millions à 4 milliards de dollars qui ont été sélectionnées.

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