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Webinar

Comment adopter une approche ESG dans votre entreprise ?

La mise en œuvre d’une politique ESG (environnement, social, gouvernance) est un processus long. Afin d’accompagner les PME, Grant Thorton et BECI ont mis sur pied une série de webinaires mensuels hébergés par la plateforme CONNECTS et destinés aux PME. Les sessions regrouperont de nombreux experts qui partageront des exemples pratiques, conseils et idées et éclaireront sur les concepts théoriques et outils méthodologiques.

Investir dans l’ESG, pour quoi faire ?

« Pourquoi investir dans l’ESG ? Et par où commencer ? ». Il y a bien sûr des raisons règlementaires. Mais de façon plus directe encore, l’ESG s’impose aujourd’hui à toute société qui compte des grandes entreprises comme clients ou comme clients de ses propres clients. Dans tout marché public, démontrer que l’on a adopté des pratiques ESG fera partie des critères essentiel d’attribution dans les années à venir. Mais au-delà de la nécessité, l’ESG crée de la valeur en ce qu’il permet de booster la performance et la résiliente d’une entreprise.

« L’absence de normes de reporting a transformé les rapports ESG en outils de marketing, avec un risque important de greenwashing »


Isabel Derison (Grant Thornton)


Pourquoi et comment ?

S’embarquer dans un processus ESG est cependant effort de longue haleine passant par plusieurs étapes, comme l’explique Isabel Derison, Partner Business Risk Services chez Grant Thornton. Les jalons essentiels sont la sensibilisation et la gouvernance (qui s’en charge ?), la cartographie des parties prenantes et le dialogue avec elles, l’évaluation de la matérialité (comment l’environnement affecte-t-il votre entreprise et quelles parties de vos activités ont le plus d’impact sur votre environnement ?), la priorisation et le plan d’action, la stratégie et le processus de durabilité, les outils et l’analyse des données, le reporting et la certification.

"Plus tôt nous changerons, moins cela nous coûtera collectivement... Bruxelles doit être la capitale de la transition économique et nos entreprises doivent être les meilleures de leur catégorie".


Barbara Trachte (Secrétaire d'Etat Région de Bruxelles-Capitale)


Incitation publique

Pour Barbara Trachte, secrétaire d’État à la Région bruxelloise, la stratégie « shiftingeconomy » du gouvernement – qui fixe le cap vers une économie sans carbone d’ici 2050 – nécessitera l’engagement total de tous les acteurs. A partir de 2024, la Région augmentera les aides aux entreprises qui s’engagent dans une démarche ESG. D’ici 2030, elle cessera de soutenir celles qui ne l’auront pas fait. Les outils publics disponibles seront réorientés, des prêts et investissements en capital (finance&invest.brussels) aux processus de passation de marchés, aux supports divers (Hub Brussels), à l’hébergement (Citydev et le port de Bruxelles) et à l’innovation (Innoviris). Les autorités s’appuieront sur l’offre publique et privée de labellisation ainsi que sur le reporting ESG pour identifier les entreprises exemplaires quipourront bénéficier des aides publiques.

Odile Vekemans, experte au Cabinet ministériel pour la transition écologique, insiste sur le fait que la réduction de l’impact environnemental d’une entreprise est un effort qui recouvre plusieurs dimensions. Le moyen le plus évident est d’agir sur les émissions de CO2 liées au chauffage, à la climatisation et aux transports. Pour y contribuer, la région a mis en place différents plans de rénovation des bâtiments (dont le plan Renolution) et de mobilité dont les entreprises peuvent bénéficier. Un autre moyen est d’améliorer le recyclage des déchets, sachant que pas moins de 7 % des émissions de CO2 de Bruxelles proviennent de nos incinérateurs.

L’accès au capital

Alors que les fonds et les investisseurs financiers sont confrontés à des contraintes de transparence ESG de plus en plus importantes, tant légales que de la part de leurs clients, la relation entre les sociétés de capital-investissement et les entreprises dans lesquelles elles investissent s’en voit profondément modifiée, comme l’explique Jessica Peters, ESG Manager du fonds Argos Wityu. L’évaluation pré-acquisition des risques et opportunités ESG spécifiques, le soutien et le suivi ESG constants (y compris l’exigence de calcul annuel de son empreinte CO2 et la poursuite d’un plan de réduction) font aujourd’hui partie de la boîte à outils. Jessica Peters insiste également : tout projet ESG restera « en cours » dans les entreprises, jusqu’à ce que les dimensions environnementales, sociales et de gouvernance soient totalement intégrées dans les process des entreprises.

« L’ESG est une question importante et urgente mais s’y attaquer ne s’apparente pas à un sprint mais à un marathon »


Deep Parekh (MakeOurFuture)


Marathon

Au quotidien, l’ESG ne se résume-t-il pas à une série de contraintes qui s’ajoute encore à toutes celles auxquelles les entrepreneurs doivent aujourd’hui faire face ? Pour Deep Parekh, co-fondateur de MakeOurFuture, c’est tout l’inverse. Adopter efficacement l’ESG, c’est passer d’un mindset « mise en conformité » à un mindset « opportunité de croissance ». Ainsi, embrasser la philosophie ESG permet aux entreprises de démontrer à vos clients, fournisseurs, investisseurs le sérieux de vos engagements et de renforcer les liens avec les business qui partagent vos valeurs. L’ESG vous permettra aussi de remporter des marchés publics et de vous différencier de vos concurrents. Elle vous obligera à repenser les produits et les processus – et donc à innover – à attirer les talents, à obtenir un meilleur accès au capital et à vous engager auprès des communautés qui vous entourent… Au final, « les marques durables ont une prime de 30 % sur les marques non durables », conclut-il.

Regardez notre premier webinar en rejoignant notre Communauté ESG Countdown sur notre plateforme via ce lien.

 

Revoir le webinair:

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